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La plus importante photographe de portrait du XIXème siècle: Julia Margaret Cameron



Quelques informations intéressantes sur les travaux et la vie de Cameron, reconnue pour les photos-portraits qu’elle a pris pendant la période la plus houleuse des discussions autour de la question « Est-il possible de faire de l’art avec un appareil photo? ».


Julia Margaret Cameron est une portraitiste dont l’oeuvre intitulée Wist Ye Not That Your Father and I sought Thee Sorrowing (1866) a été utilisée comme photo de couverture de l’album Grief de Germ. Elle est aussi avant-gardiste qu’elle est Victorienne.



Cameron, qui est considérée comme la pionnière de la photographie de portrait d’aujourd’hui, avait des raisons de ne pas être influencée par la question « est-il possible de faire de l’art avec un appareil photo? ». Mis à part le respect de la tradition Victorienne, quelle pouvait-être l’ambition de cette femme, qui a commencé à prendre des photos en utilisant un appareil acheté lorsqu’elle avait 48 ans, en 1863, comme passe-temps pour sa fille et son fils? De plus, Cameron ne souffrait pas de problèmes économiques. Elle avait une belle maison et des domestiques à son service. D’essais en erreurs, elle a pris bon nombre de photos. Quand elle a commencé à réaliser des travaux remarquables, elle a pris des photos en utilisant une technique qui était connue sous le nom (donné par elle-même) de « soft focus », avec des empreintes, une lumière insuffisante et focaux non ajustés, qui donne lieu à des photos floues et brutes, populaires aussi aujourd’hui chez quelques photographes de portrait. Elle appelait ça « chercher des impressions spirituelles dans la photo ».



Cameron a transformé sa propre maison en un studio photo. Elle a permis à plusieurs personnes célèbres de son époque d’arriver en images jusqu’à aujourd’hui, en prenant leurs photos-portraits. On compte parmi celles-ci des noms comme Ellen Terry, l’astronome John Herschel, Charles Darwin, la mère de l’auteur Virginia Woolf — Julia Jackson, et Henry Wadsworth Longfellow. En trouvant l’inspiration dans les peintres de la Renaissance, avec ses œuvres où elle photographie des intellectuels et grands noms de son temps, elle a laissé un des héritages de la photographie les plus réputés, qui a accédé à la partie la plus haute de la société en Angleterre pendant la période Victorienne.


Charles Darwin


Elle a pris comme sujet des descriptions de la Bible qui rappellent les peintures de la période classique, mises-en-scènes pastorales qui se nourrissent de la conception de l’art romantique et des travaux qui mettent en scène l’élévation du corps féminin. En prenant des photos-portraits de familles et d’amis assez percutantes, elle a satisfait les désirs de symbolisme et de sentimentalité de la société de son époque. Elle a écrit un livre intitulé Les Enfants du Monde, traduit aussi en turc. Elle a passé le reste de sa vie dans la pauvreté au Sri Lanka, où elle avait déménagé en 1875, et est décédé là-bas en 1879.



Une des photos les plus célèbres de Cameron est « Niece Julia », le portrait de Julia Jackson, la mère de Virginia Woolf, et sa nièce, datant de 1867.


La photographe, en préférant un arrière-plan foncé, opère un contraste avec la lumière qu’elle utilise en premier-plan.


Le portrait de Julia Jackson est d’un sérieux profond, et d’une mélancolie encore plus profonde. Avec ses paupières dans l’ombre, ses cheveux séparés en deux au milieu et son regard froid, elle représente bien la femme type de la Grande-Bretagne Victorienne.


L’effet dramatique qui provient du contraste entre la lumière et l’ombre influe sur la photo. Elle y ajoute une dimension pittoresque avec la technique de focalisation qu’elle appelle « soft focus ». A propos de ce portrait, Virginia Woolf dit qu’il s’en dégage une vivacité effrayante.



De la même façon, le portrait de John Herschel semble issu directement des pages des romans du XIXème siècle.


La première détaille qu’on voit dans le visage de Herschel sur cette photo sépia-ci qui est plein de fractures, égratignures et points bruts partout, c’est la lumière vivante qui reflète sur le tout milieu de ses grands yeux.


Elle expose la mélancolie d’une jeune fille sur cette photo de fiction où elle prend le portrait de l’actrice Ellen Terry en 1864, qu’elle a donné le titre « Sadness ».



« A Study After the Manner of Francia » est le produit d’un essaie spirituel. La chose qui attire l’attention sur cette photo pas très nette, est la retouche intentionnelle dans les visages de la femme et de la gamine. En fait, l’intention de la photographe est de créer un effet spirituel, juste comme les autres photos.


Source: Eksiseyler

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